Le RER dans lequel je veux monter sonne déjà. Je fonce et saute à travers une fenêtre, atterrissant sur les voyageurs. Une petite fille me suit avec son cartable, et je bloque la fermeture automatique des fenêtres pour laisser passer sa mère.
Je me place tout à l'avant du RER, face à une grande baie vitrée. Nous démarrons et chutons d'une vingtaine de centimètres sur les rails montés à deux mètres du sol, sans que ça ne gêne la marche du RER. Tout au long de la voie se trouvent des bûches qui dépassent sur les rails, mais nous passons sur elles sans ressentir la moindre secousse.
Au bout de quelques kilomètres, les rails descendent puis remontent aussitôt. Le RER ralentit dangereusement, puis réussit à franchir la côte à une allure réduite. Nous arrivons alors sur une portion de chemin de fer où seul le rail de droite est présent, et nous y immobilisons dans un équilibre précaire.
Jarod accourt vers nous, tout affolé : c'est lui qui a construit ce RER, et ce voyage d'essai aurait dû s'achever légèrement plus tôt, lors de la montée. Selon ses calculs, il n'aurait jamais dû franchir cette dernière. Il est toutefois soulagé que personne ne soit blessé, et il m'en remercie.
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