Je suis à un campement sur la neige1. Je déconne avec un ami, quand j'entends un petit bruit. Je regarde mon bouclier, et y trouve une minuscule flèche d'argent. Je lève les yeux et vois mon meilleur ami, à son poste de sentinelle sur un sommet voisin, me faire de grands signes. Il me montre une corniche au-dessus du campement, sur laquelle je vois un guerrier barbare. Ce dernier, me voyant, me lance un javelot que j'esquive de justesse. Il m'en lance un second, que je bloque avec peine à l'aide de mon bouclier.
Je comprends alors que je suis en danger, et je frappe le sol de mon épée. Malheureusement, la neige étouffe le bruit, et personne dans le campement ne se réveille. Je m'énerve alors : moi, leur prince2, suis en danger et ils ne bougent pas le petit doigt ! Je vais alors de tente en tente, et réveille mes soldats en leur donnant des coups de pied à travers la toile.
Arrivé au bout du camp, j'aperçois le chemin qui mène à la corniche de mon agresseur. Au bout de ce chemin je trouve quatre barbares, chacun dans une voiture. Je m'approche d'eux par derrière et pousse les voitures en leur donnant un léger effet, pour qu'elles tombent dans le ravin à leur droite. Aucun des barbares ne réagit et une fois qu'ils sont tous tombés, je me dirige vers le ravin pour constater les dégâts. Je me penche trop brusquement et l'aile d'une des voitures me frappe le ventre. Je me dis que ça serait dommage que je meure le foie éclaté, si bêtement, alors que j'ai échappé au reste de leurs tentatives. Les autres voitures ne sont pas tombées aussi bas que ce à quoi je m'attendais, mais ce n'est pas plus mal : je m'en serais voulu de les avoir tués.
L'armée des squelettes | Dans la baignoire |
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés