Je suis dans une restaurant de kebab où se déroule un concert derrière le comptoir. Constance et Sachiko me disent qu'il s'agit d'un concert de Janet Jackson1, mais j'objecte : elle n'a pas pu se déplacer dans un endroit aussi petit. En regardant de plus près, je vois que les chansons s'enchaînent sans coupure, alors que l'artiste change de costume à chaque fois. J'en déduis qu'il s'agit d'un enregistrement. Sachiko me demande si j'apprécie le morceau et je lui réponds que je n'aime pasla musique, mais que j'aime beaucoup le costume et la chorégraphie : Janet Jackson porte une robe bleue avec un châle qui lui masque le visage, ainsi qu'une longue cape attachée à ses poiignets, qu'elle fait aller et venir comme s'il s'agissait d'ailes.
Un employé surgit de derrière le comptoir en pointant le doigt vers le public, mais son effet de surprise est raté, et Carine explose de rire. Pas très loin de moi, Frey râle : il ne veut pas avoir à me servir2. Je lui explique que si mon tour vient, il n'a qu'à demander à un de ses collègues de me servir.
Nikomachos entre dans la salle, et se propose de nous offrir le repas (Il est apparemment patron du restaurant). Je viens de déjeuner, mais j'accepte son offre pour ne pas le froisser. Je regarde les menus en haut, et choisis un boeuf en sauce. Lowell3 choisit en bas. Mon tour vient, et je demande s'ils ont touours le plat que j'ai choisi. L'employé, excédé comme si j'avais mis trop de temps à choisir, me montre un des plats devant lui. Je trouve qu'il y a trop de feuilles dans le plat et décide finalement de ne rien prendre (De toutes façons, je n'avais plus faim). Nikomachos dit que c'est sous l'influence de Venom que je dis ça. Je suis content qu'il le croie : comme ça, je ne l'aurai pas déçu.
Rentre le ventre | Le parking souterrain |
Waouh, y'a du monde dans ce rêve !
J'aime bien "l'influence de Venom" à la fin, qui n'a apparemment pas grand chose à faire là :)
Pourquoi tu t'es fâché avec "Frey" sinon ? Si ce n'est pas trop indiscret bien sûr...
Oui, Venom arrive carrément comme un cheveu dans la soupe... Et je sais même pas pourquoi j'ai rêvé de lui ;)
En ce qui concerne Frey, ça commence à dater ;)
En gros, il se cherchait un peu, entre sa couleur de peau et sa religion (catholique). Il m'envoyait pas mal de mails, où y'avait quelques trucs sympas et pas mal de bouses (Notamment des conneries du genre "Jésus était noir"). Je lui avais signalé qu'il décrédibilisait sa démarche en ne triant pas les infos qu'il envoyait à ses contacts.
Un jour, il envoie un truc qui le choque, un passage de la Bible qui dit : "Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l'esclave meure sous sa main, le maître sera puni. Mais s'il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car c'est son argent".
Il m'explique qu'il est choqué de comprendre que la Bible autorisait l'esclavage. Je tente de lui expliquer que d'une part, la Bible est un ouvrage écrit par des hommes, et que finalement elle reflète les mentalités de son époque. Je lui ai expliqué qu'à l'époque, il ne serait venu à personne l'idée de se révolter contre un esclavagisme, pas forcément ethnique, mais plutôt guerrier : les perdants de la guerre précédente deviennent les esclaves de la nation victorieuse.
Je lui ai dit que si nous vivions à cette époque, ça ne nous choquerait pas non plus. Il a tiqué, m'a dit que lui, ça le choquerait, mais que si j'avais pensé comme tous les autres, je n'étais qu'un mouton (Je veux volontiers l'admettre). Il a ensuite ajouté que si j'acceptais l'esclavage comme une normalité, j'aurais fait un bon esclavagiste dans le Mississipi.
Là, je lui ai dit d'aller se faire foutre.
Hé bien, quatre ans plus tard, il m'en veut toujours.
Ah oui d'accord, c'est une vieille rancune quand même... C'est dommage de sa part de prendre avec autant de sérieux tout ça, sans prendre de recul...
Bah surtout que j'ai justement essayé d'aplanir les angles. Je l'ai appelé lorsqu'on a baptisé le petit, et espérer qu'on pourrait calmer ça, en adultes. J'ai fait un pas vers lui, et il a parlé tout seul pendant vingt minutes pour me dire que ça ne se fait pas d'envoyer les gens se faire foutre.
J'ai carrément passé le combiné à ma femme en plein milieu de sa tirade, elle l'a écouté cinq minutes, puis elle lui a dit de ne plus chercher à nous voir.
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