Je rentre chez moi1, et ai la mauvaise surprise d'y trouver un cambrioleur d'une quinzaine d'années dans le couloir, devant mon buffet-bibliothèque. Ses amis sont apparemment partis, mais il est resté pour une raison que j'ignore. Je regarde la bibliothèque et je vois qu'ils ont mis les vieux livres2 en désordre, ce qui ne me plaît pas du tout. Ils n'ont apparemment rien volé, et je lui demande ce qu'ils ont pris. Le cambrioleur me répond qu'ils n'ont volé qu'un seul livre, une femme avec de gros seins en couverture.
Il se saisit alors de son portable et appelle la police, sûr de son bon droit. Nous nous retrouvons alors dans la cuisine3, où je lui plante un couteau dans la poitrine. Il ne semble pas en souffrir et continue son appel dans le couloir. Je me dis que j'ai merdé : je n'aurais pas dû le poignarder, il était déjà à ma merci. J'appelle malgré tout la police en appuyant sur la touche de mon téléphone, me disant que je pourrai toujours plaider la légitime défense. A l'autre bout du fil, l'opératrice de Police-Secours reconnaît ma voix et se plaint : "Encore vous ? Vous m'avez appelé trois fois cette semaine4 !". J'essaye de lui expliquer la raison de mon appel, mais elle continue de se plaindre sans m'écouter. Je raccroche après lui avoir gentiment demandé d'aller se faire foutre.
En face de moi, le cambrioleur amusé me demande si j'ai un problème avec la police. Il rira moins quand les policiers qu'il a appelés viendront l'arrêter.
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