Nous sommes à table, en famille. En bout de table, à côté de Jarod, Éloise s'étonne qu'il y ait du sang dans son sang, et elle enlève l'aiguille de sa perfusion1 de la paume de sa main. Elle la tend à son chien2, assis entre elle et Jarod, qui se transforme en Hannibal dès qu'il a saisi l'aiguille. Je suis inquiet : j'ai très peur qu'il se pique.
Sachiko me montre la facture de bus3 qu'elle vient de recevoir, d'un montant de 630 € ! Je lui demande quel bus elle a pris pour que ça lui coûte si cher, et elle m'explique qu'elle a pris le bus portugais, appelé PC en lettres noires sur fond orange, pour aller de la gare de Chatou vers les Terres Blanches4.
Je vais à la gare de Chatou, au guichet de la compagnie, mais n'y trouve personne. Je vais alors au guichet RATP, situé en face. Je leur demande si l'autre compagnie pense que les portugais roulent sur l'or, pour pratiquer de tels prix ? Ils me répondent que la responsable du PC portugais dort, mais qu'elle est au courant de notre dossier et qu'elle nous recontactera dès qu'elle se réveillera. Tandis qu'elle parle, je jette un oeil sur le couloir à sa gauche. J'y vois de grandes armoires métalliques et je devine que certaines d'entre elles sont aménagées de manière à ce que quelqu'un puisse y dormir à la verticale, dans un sac de couchage. J'imagine que la responsable du PC portugais dort dans une armoire similaire.
Sachiko veut calmer le jeu et explique qu'elle veut étaler notre dette sur douze mois. Je ne suis pas d'accord : je ne veux pas payer cette somme exorbitante, et je ne partirai que quand le prix sera baissé à un niveau raisonnable.
A mon réveil, je suis frustré : je voulais obtenir réparation, et je savais que j'aurai fini par y parvenir.
Le cambrioleur | Les pièces de la Tour Eiffel |
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