L'appartement
Je fais visiter à Marja le prochain appartement dans lequel Sachiko et moi allons vivre; un pavillon situé dans un lotissement. Nous sonnons, et deux personnes viennent nous ouvrir: la commerciale de l'agence, ainsi que la locataire actuelle. L'entrée donne directement sur la cuisine, et nous nous installons directement sur les bancs1 entourant la table pour discuter.
Marja me fait remarquer le radiateur, qui ressemble à une plaque de métal pliée en accordéon, recouverte d'une autre plaque lisse. Je me rends alors compte que le sol est également chauffé, ce qui est très agréable.
A la gauche de l'entrée, sans mur de séparation, se trouve le salon. Il est très vaste et très haut (il doit faire dix mètres sur dix, et a la hauteur de deux étages). En face et à droite se trouvent deux baies vitrées que l'on peut masquer en tirant des rideaux. A travers ces baies, on peut voir le reste du lotissement au fond, et un jardin en face. En plein milieu du salon, il y a un dénivelé d'une dizaine de centimètre, avec une pente aux coins arrondis. Marja me dit que les enfants adoreront y faire des galipettes, et elle en fait une pour me montrer. Ensuite, Pierre Bunk explique à Papa comment faire une chute avant, en roulant sur l'épaule droite. Papa tente alors de lui faire une prise de judo, mais Pierre Bunk effectue une roulade. Il doit mal s'y prendre, puisqu'il se retrouve pieds joints sur le dos de Papa.
Je me réveille d'un coup, et mets une dizaine de secondes pour me rendre compte qu'il ne s'agit que d'un rêve. Je suis déçu, la maison semblait vraiment agréable. Je me dis par contre qu'il faudra que je m'en rappelle le lendemain matin, ce qui a été le cas.
J'ai déjà rêvé de ce lieu au moins une fois auparavant, mais j'avais rêvé principalement du premier étage (le salon n'existait pas dans le rêve antérieur).
A droite de la cuisine se trouve un escalier, des WC et une chambre, et à l'étage deux chambres et une salle de bains. Dans le rêve précédent, il existait un passage secret dans l'une des chambres, menant à deux pièces très exigües, sans doute sous les combles, sans fenêtre mais remplies de coussins.
C'est intéressant de constater que le rêve que je viens de faire, a ajouté une pièce à un lieu récurrent.
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- [1]Les mêmes que dans la cuisine de ma grand-mère.
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