J'entends sonner à la porte, mais personne ne s'annonce. Comme j'attends le livreur qui doit apporter un supplément de courses1, j'ouvre machinalement la porte.
Quatre ou cinq personnes en costume s'avancent, et l'un d'entre eux me tend un paquet de bouts de carton. Croyant qu'il s'agit de la facture, je me mets à chercher les documents à signer, mais je ne les trouve pas et ils me tombent des mains. Tandis que je me baisse pour les ramasser, ils rentrent tous de force dans l'appartement et sèment derrière eux encore plus de bouts de carton, dont certains contiennent des étagères de bois blanc.
Je me rends alors compte que ce sont des mafiosi, et je comprends leur mode opératoire : ils guettent les livreurs, et vont chez leurs clients alors qu'ils sont chez quelqu'un d'autre. Une fois sur place, ils donnent une quantité de cartons insignifiants en se débrouillant pour qu'ils tombent par terre, et profitent de la confusion pour s'installer et analyser les lieux en vue d'un cambriolage. Je suis bien content d'avoir du monde à la maison2 : le canapé qui est maintenant au milieu du salon les empêche d'avancer plus loin.
Je fais semblant de jouer leur jeu, et vais dans la cuisine pour appeler la police. En attendant leur arrivée, je me dis que je pourrai garder les étagères, ça serait la moindre des choses.
Plus tard, je vois les mafiosi se faire jeter à l'eau par le service d'ordre portuaire, devant un cargo3.
Fantasio et le VTOL | Le faux messie de western |
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