Je travaille de force dans une usine qui fabrique des bouteilles de Coca-Cola. Je regarde, intrigué, comment les capsules sont faites : le Coca est versé dans la bouteille puis le même tuyau applique la capsule dans le même mouvement. Je me dis que ce n'est pas possible : le Coca ne peut pas traverser la capsule ! Je m'approche, et constate que la capsule n'est pas déjà présente : elle est fabriquée par ce tuyau ! Au bout de ce dernier se trouvent des dents au bout desquelles se trouve une goutte de métal fondu. Quand le Coca est versé dans la bouteille, un mécanisme rapproche les dents, ce qui étire le métal jusqu'au centre du goulot, formant la capsule.
Dans ma chambre, je fais ma valise : j'explique à Sandrine que l'usine me croit mort deux fois, et que par conséquent je n'existe plus pour eux, mais aussi pour la société ! Je vais en profiter pour m'échapper, tout en pensant que je ne paierai plus d'impôts dorénavant.
Un enfant entre par la porte de la chambre, curieux de ce que je suis en train de faire. Je lui dis de partir, mais il n'écoute pas. Tous les autres élèves de sa classe entrent alors par la baie vitrée, qui n'a pas de vitre. Je m'énerve et prends le premier enfant, le plaque sur le lit, et leur dis de partir d'ici, ce qu'ils font sans demander leur reste.
Je suis dans le RER. Parti trop précipitamment, je n'ai pas pris le temps de fermer ma sacoche, et son contenu se répand par terre, alors que je dois descendre. Un clochard1 m'aide à tout ramasser : un lecteur DVD2, un jeu de cartes3 et un jeu de sept familles4.
Je descends sans avoir tout pris, et le clochard me tend les dernières cartes. À côté de moi, une femme se plaint du RER : il y a encore un problème technique le maintenant à quai. Alors que le train reste en gare, un jeune garçon assez fort me montre du doigt en disant à sa mère : "Regarde, c'est le gars qui a étranglé le gros !". Je soutiens son regard, pensant le faire détourner le sien, mais ça ne l'impressionne pas. Des larmes me viennent aux yeux, et Sachiko me dit de ne pas faire attention à lui.
Spielberg et Le Pen | L'aquarium de ma mère |
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés