Je suis dans une gare en pleine campagne, assis sur un banc. Pas loin de moi, une mère et ses enfants attendent le train avec leurs sacs à dos1. Le train arrive et les nombreux enfants montent, mais la mère reste sur le quai. Je m'en étonne mais elle me dit que c'était prévu.
Derrière la gare, je discute ensuite avec une jeune femme et Stéphane Slima2. Nous discutons de sexualité, et découvrons très vite que la jeune femme est homosexuelle, alors que Stéphane Slima est homophobe3. J'essaye de discuter avec lui, mais il semble totalement fermé à tous mes arguments.
La discussion s'engage enfin, même si les arguments de Stéphane ne volent pas plus haut que ceux de Civitas4. Nous sommes maintenant tous trois allongés sur le ventre sur un grand matelas posé à même l'herbe, la jeune fille à ma droite et Stéphane en face de moi. Stéphane me dit qu'il a constaté que la majorité des homosexuels étaient relativement âgés, et je lui réponds que c'est normal, parce que l'homosexualité est une révélation qui vient tardivement. Il me demande si je connais beaucoup d'homosexuels, pour pouvoir en parler comme ça, et je lui réponds que je ne suis pas proche du milieu gay.
La jeune femme me demande des infos sur moi. Je me rends compte que je porte la barbe5. Je lui dis que je suis marié, et que j'ai deux enfants. Elle semble alors réfréner une grosse crise de jalousie. Je comprends que c'est parce qu'elle ne peut pas faire d'enfant, et je lui demande sa position sur la PMA et la GPA. Elle me répond qu'elle ne pourra rien envisager avant ses dix-huit ans.
Je n'ai rien contre Stéphane Slima, mais dans le peu d'épisodes de Sous le oleil que j'ai vus, sa tête ne me revenait pas. C'est sans doute pour ça que j'ai rêvé qu'il était désagréable.
Les seins de Richard Anconina | Mirages, hallucinations et animaux ronds |
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