Cette nuit, j'ai encore rêvé de vague. Là, j'étais à St Malo, sur la digue. Il y avait pas mal de monde, Yan et Corentin n'étaient pas loin.
A un moment, je me retrouve face à un journaliste qui était en train de présenter les infos à la télé, et là, il annonce qu'une vague énorme va venir s'abattre sur toute la côte Ouest de la France, en réduisant le territoire français.
Sur une carte comme à la météo, on visualisait l'avancée probable de la vague vers les côtes, et les dégâts qu'elle causerait au passage. La Vendée, la Loire-Atlantique, les Landes et toute la Bretagne allaient disparaître de la carte. Le raz-de-marée irait jusqu'à Paris. C'était la plus grosse catastrophe de ce genre depuis 3700 ans, a annoncé le journaliste. Même les Etats-Unis n'ont jamais connu ça. Et il a fait un commentaire où en gros, il craignait pour sa vie.
Au début je refusais d'y croire, puis une fille à côté de moi sur la digue me dit :" Regarde! ça commence déjà à arriver!" Je regarde vers Intra-muros et le ciel était trop bizarre : gris et menaçant. J'ai commencé à flipper. J'ai pleuré. Je ne voulais pas que ça arrive, et me dire que "trop tard, ça va se passer pour de vrai" me faisait affreusement peur.
D'abord, je cherchais mes proches. Yan était là, mais je le soûlais à force de répéter que j'avais peur. On a joué aux cartes, mais je n'y arrivais pas, fallait que je me concentre pour tourner mes pensées vers autre chose que cette vague qui allait s'abatte sur nous. Après, je ne l'ai jamais revu.
Je regardais aussi les autres gens, pour voir comment ils réagissaient. Des filles ont choisi pour leurs derniers moments de vie de s'amuser. Elles étaient toutes hablillées pareil, pour le fun, et rigolaient. D'autres gens, des jeunes blacks et une nana blanche, ont écrit une chanson et ont commencé à la chanter ensemble. Des gens sur la plage creusaient des trous de 2 à 3 mètres dans le sable, comme s'ils voulaient faire une galerie souterraine.
Après j'ai trouvé Corentin, il y avait maman aussi. La seule fois où je l'ai vu. Je leur ai dit : c'est pas grave si je meurs, du moment que vous restez en vie. J'ai eu du mal à cacher mes larmes. Après, c'était un peu le cafouillage. Je cherchais des solutions pour ne pas mourrir; chercher un point très haut (le problème, que j'ai oublié de dire, c'est que la vague faisait 2,5km de haut et venait très vite).
Je me suis dis que peut-être je pouvais essayer de traverser la vagues, comme quand les surfeurs remontent les vagues avec leurs planches, mais je savais qu'avec une vague aussi puissante et monstrueuse ce serait impossible. La force de la vague serait trop forte, et elle doit sûrement emmener avec elle des sgravats énormes qu'on se prend dans l'eau. En clair, je ne pouvais pas y échapper. J'ai re-pleuré.
Une fille dit : "La vague arrive!". Et là, je vois une vague énorme, puissante, rapide et très imposante, élevée au-dessus des remparts du château de St Malo. Je me dis : "ça y est, on y est". J'ai peur à me faire pipi dessus, mais dans ma tête je garde un petit espoir que je puisse m'en sortir. Je sens que la vague avance vite, je vois l'écume blanche tout en haut dansle ciel. J'ai vraiment l'impression que c'est surréaliste, mais c'est bien réel. Je cherche Corentin. Je me dis au ébut que je peux rester accrochée à sa ceinture pour rester ensemble. Trop risqué, si l'un tire sur l'autre ou se fait alpaguer par une pierre. Mais je ne le trouve pas. J'ai un cartable avec, je le sais, un portable dedans. Je tatonne vite l'intérieur pour le trouver mais j'en sors un boitier tout noir sans rien. Je l'appelle mais je n'ai aps de réponse. La vague avance très vite, je me sens perdue, à cours d'idées pour me sauver, et surtout j'ai la sensation d'avoir déjà perdu tous mes proches.
C'est là qu'on se rend-compte, au réveil, que ce qui est le plus important pour les derniers instants de sa vie, c'est d'être entouré de ceux qu'on aime...
Fin du rêve et de ma pensée matinale ;)
La jalousie est un vilain défaut ! (2) | 6 juillet 2012 |
Bienvenue sur l'Onironaute, Flying Julie, ravi que le site te plaise.
Ton rêve est assez angoissant cependant, il me rappelle un cauchemar récurrent que je faisais quand j'étais gosse (Que je n'ai pas noté ici).
C'est un rêve que j'ai fait le 12 juin 2012, la veille de mon anniversaire d'ailleurs. C'est le tout 1er que j'ai écrit sur mon cahier, et c'est très récurrent chez moi aussi, de rêver de vagues énoooooormes qui arrivent et qui vont me tuer.
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