S'enfuir pour retrouver son amour
Je suis dans ma chambre, il y a là pleins de films qu'une amie m'a prêtés: mission Cléopâtre 1,2,3...et 5 ou 6 autres. Je ne sais plus pourquoi elle me les a prêtés, mais c'est pour une raison triste. Je suis peut être malade, ou bien je dois rester enfermée... Je vais donc dans la salle télé et commence un film. Puis je me retrouve acteur de ce film. Je suis soldat, dans une époque lointaine. Nous vivons dans un camp: il y a de nombreux soldats, quelques femmes et enfants et quelques autres hommes. Je tombe amoureux d'une femme qui vit en dehors du camp, dans la ville d'à côté. Quelqu'un (une autre femme) me dit de transgresser les règles pour aller la voir (celle que j'aime), ce que je fais. A la nuit tombée je m'échappe, cours le long des hauts buissons qui constituent les murs du camp, traverse les buissons bien taillés à la Louis XIV, et la retrouve, entre les buissons plus loin et le parking, près de la route. Je ne sais pas comment lui prouver mon amour. Là encore, une voix, moi-même en réalité, me dit quoi faire pour ne pas la choquer, la brusquer, paraître trop sauvage, trop animal comme les autres hommes. Alors je la serre dans les bras, prends son visage entre mes mains en lui disant de me laisser observer son beau visage... Bientôt je dois rentrer, retourner au camp. Je la quitte, cours de nouveau à travers champs et buissons, me penche en deux pour être moins visible, et atteint la grille. La femme qui m'a conseillé d'aller voir mon ange m'a donné le code (2943?). Je tape les 4 chiffres, la grille s'ouvre et je cours à mon emplacement.
Je renouvelle cette expérience plusieurs fois, à chaque fois en ayant très peur en courant à travers les buisson, et à chaque fois avec un temps d'arrêt devant la grille pour me souvenir du code. Cependant, la dernière fois arrive, mon échappement tourne mal. Lorsque je revient en courant, quelqu'un me voit, mais il est derrière moi sur ma gauche, donc je continue car j'ai des chances de le distancer. Mais une fois à la grille, trop essoufflé, mes pensées toutes bouleversées, impossible de me rappeler le code. Des gardes arrivent en courant à ma droits, ils sont rapides et au moins trois. Je pars alors en sens inverse, mais quelqu'un surgit à ma gauche et me plaque au sol. Il m'électrocute pour me maintenir en place et électrocute mon chien, qui ne survit pas à une dose trop forte. J'enrage. Finalement quelque temps plus tard je suis libéré, et retourne au camp. Je vais vers ma couchette, qui est maintenant trop grande et trop jolie pour moi, car je l'avait fais changer pour qu'on puisse y mettre deux personnes. Pendant la nuit, ou tard dans la soirée, des gardiens viennent chercher la personne dans la couchette en face de la mienne. J'observe ce qui se passe à travers les fines tentures en peau animale. La personne est une jeune fille, à la chevelure flamboyante, bouclée et rousse, qui s'appelle Camille. Les gens viennent la soigner, et je les entends dire "elle ne connaîtra pas son père". Mais si, je suis là, c'est ma fille, mais ces gens ne le savent pas, à vrai dire je ne suis pas censé être revenu au camp.
| La princesse malade |
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