Je suis dans les couloirs du métro avec Astrid, il y a un monde fou. Tous se pressent dans un passage peu large, qui tourne à angle droit1. Une femme blonde à l’air peu aimable arrive derrière nous et nous pousse ; nous la laissons passer. Il n’y a pas de métro, j’imagine un monde terrible sur les quais et trouve dangereux que les gens poussent. Astrid et moi reculons dans l’artère plus large et déserte du métro, recouvert de fayences blanches (un vrai couloir de métro, quoi !). Sur un présentoir de pub, il y a un grand flyer sur Téléchat2 ! Je suis super contente, il y a des images. Astrid ne connaît pas ; je lui décrit brièvement la série et les personnages, en lui disant que Topor3 était l’un des créateurs. Je lui dis que j’adorais étant petite, vraiment petite : mon frère n’était pas né, j’avais moins de quatre ans 4. Un homme derrière nous nous écoute et acquiesce : c’est l’un de jurés de ma soutenance de maîtrise5.Un gars, grand, arrive de l’extérieur et nous tutoie ; il nous invite au pic-nique de son association où on s’était inscrite. Il se tiendra au centre de Paris. Je lui fais remarquer que les distances n’ont pas d’importance pour lui puisqu’il est en vélo. Il rigole, me dit que ce n’est pas si loin. Nous sortons du métro pour savoir où nous sommes. Il y a un énorme bâtiment en briques (une espèce d’église ?) : révélation ! je passe devant quand je vais à Paris en voiture, nous sommes donc dans le sud de la ville. Le gars me répond qu’il doit y avoir plein d’églises comme ça dans Paris. Je remarque une sorte de basilique (petite) à côté, hyper rococo. Plus de doute, nous sommes dans le 15ème arrondissement6 ! D’ailleurs, il y a aussi la halle qui le confirme (je vois une grande halle couverte, genre pavillon Baltard mais sans paroi, à la manière des halles de marchés). Et surtout, le bâtiment de la Cité des Sciences7 ! ...qui s’est transformé pour l’occasion en un grand immeuble étroit, tout en verre, donc complètement transparent ?!
Astrid et moi, nous marchons. Nous sommes dans un joli parc. Nous admirons les bâtiments, parmi lesquels une façade de maison de ville bretonne, haute et étroite, en granit sculpté, modernisée grâce à de grandes baies vitrées. Nous entrons dans un passage sombre8, avec de jolis bâtiments. Au fond, une petite cours pavée. Une fille est « posée » dans un bassin monté pour l’occasion, elle se prend en photo. Elle est à genoux, vêtue d’un jean serré, sur un fond d’eau noire qui capte tous les reflets. Des nénuphars et des plantes d’eau l’entourent et tombent en cascade9 (le bassin est à un mètre du sol). C’est joli. Mais elle a du mal à prendre ce qu’elle veut, ça ne rend pas bien. Elle sort du bassin et me parle. Elle est petite et très fine, presque une stature d’enfant (je sais qu’elle est en fac). Ses cheveux sont blonds dorés et tout tressés de plantes d’eau, beauté un peu étrange et délicatesse d’un elfe. Elle a un accent, peut-être d’Allemagne. Nous poursuivons notre conversation en anglais. Elle nous confie son appareil photo pour qu’on lui rapporte « l’image de France ». Astrid et moi faisons demi-tour ; nous décidons de filmer. Je lève les yeux avant de quitter la cour ; dans une niche du mur, toute tapissée de lierre qui dégouline en cascade, un enfant est assis. Petite mise en scène à l’italienne, c’est assez amusant.
Je donne l’appareil à Astrid ; nous sommes côte à côte et je suis penchée au-dessus d’elle : comme ça nous pouvons toutes les deux voir à travers le viseur10. Elle filme l’allée du jardin. C’est très beau, des arceaux de fleurs couvrent l’allée par intermitence, jeu de lumière et d’ombres. Trois filles assises se lèvent en riant. Je vois ma grand-mère, élégante avec son chapeau de paille et son haut en velours grenat. Elle est avec mes cousins, elle s’éloigne avec eux. Ils semblent heureux, ma grand-mère à un air malicieux. Astrid glisse un peu au moment où elle veut faire un demi-tour et on voit un peu la lanière de l’appareil photo à l’écran. Elle arrête l’enregistrement (je ne voyais les événements qu’à travers l’écran). Nous nous disons que la fin pourra être coupée au montage ; je lui passe la bandoulière au cou. Elle filme la maison bretonne, mais ça ne rend pas bien, il y a trop de reflets dans les vitres Nous revoyons l’allée et ses arceaux ; c’est beau mais nous l’avons déjà filmée. Nous entrons dans le passage, très sombre. Lorsque nous débouchons dans la cour, l’appareil est en surexposition, explosion de lumière après le trop noir, c’est vraiment beau. Je dirige Astrid vers la fille assise dans son bassin : l’appareil, en mode automatique, gère peu à peu l’image, et la fille émerge peu à peu de la lumière, c’est parfait ! Elle est toujours agenouillée, la tête tournée vers l’eau, dans une attitude mélancolique. L’image est belle.
-Réveil
Pourquoi mes rêves sont-ils si longs ? En effet, ils sont très visuels et plein de sensations, c'est laborieux à décrire, mais quand même ?
Les girafes III | Cours de danse |
J'aime beaucoup comment tu décris la fin du rêve, c'est plein de mélancolie.
Jolie rêve :)
J'adore rêver de jardins... mais il n'y a rien d'étonnant à cela, étant donné le nombre d'heures que je consacre à cette idée.
J'ai raconté mon rêve à ma copine, il l'a rendu toute contente *^___^*
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