Je suis dans les couloirs du métro : c’est un labyrinthe d’escaliers. Je suis en hauteur, je dois descendre... mais les rampes sont beaucoup trop basses et les marches trop étroites : c’est compliqué, j’ai un peu la trouille, je m’accroche aux rembardes. Je dois passer le portillon automatique ; il est ouvert, trois garçons adolescents sont autour. Mais il se ferme au moment où je passe : cela me donne une impulsion au pied qui me fait bondir de deux mètres en avant. Je me retourne un peu. L’un des garçons est de mon côté, portillon fermé, et me demande si ça va, l’air un peu inquiet. Je souris en continuant à avancer 1.
Je cherche la ligne 10 "violette". Je dois marcher tout au bout d’un quai souterrain, lumineux et chaleureux, à l’atmosphère un peu orangée. Il y a un peu de monde, mais tout est tranquille. Il y a des filles devant moi ; elles doivent prendre la ligne 10 "mauve" et s’expliquent les différences entre les couleurs. L’une est habillée tout en mauve avec une barrette violette dans les cheveux. Une autre a une super barrette en métal cuivré qui entortille ses cheveux. Je veux retenir l’image en me disant que c’est une bonne idée et que je m’en fabriquerai une.
Je marche. Il n’y a plus personne à l’extérieur. Un train. Dessus, une affiche de pub pour "faire aimer le cinéma", et un homme accoudé à la fenêtre. Je m’assois devant : en fait, je suis carrément à l’extérieur du train, confortablement installée en tailleur au bout du museau de la locomotive !
Le train démarre... les rails se déroulent devant moi puis nous glissons sur une rampe de nuages. En bas, une mer argent étincellant se déploie. Le ciel est limpide et transparent. J’ai l’impression d’être complètement englobée en lui, de le ressentir physiquement ; il n’est pas qu’une voûte imperceptible au-dessus de ma tête. J’adore cette sensation.
Je vais vers Manhattan. Une île très large se dessine face à nous, verte, à la nature luxuriante. A gauche, un "oiseau" gigantesque s’envole. Je me dis qu’il ressemble un peu à un cheval, ou qu’il en a la taille, et qu’il est finalement assez loin de moi. Nous glissons maintenant sur de la terre et des plantes. Nous en sommes bientôt entourés, à peine encore un peu de mer sur les côtés. En face de moi, des tours fines et élancées émergent de la végétation dense. Elles sont en contre-jour, mais certaines étincellent d’argent. C’est magnifique.
-Réveil.
Les girafes II | La maison des bois |
J'aime beaucoup ta description de l'envol du train ;)
C'était magnifique... mais le train ne s'envolait pas, il glissait.
L'air était incroyablement agréable aussi. De temps en temps, j'ai ces impressions de vent ou d'air aussi palpables sur les joues que de l'eau. Ou des rêves dans l'eau, en ayant l'impression de glisser dans l'air. Pur plaisir !
Suite à une attaque de Spam, les commentaires anonymes sont temporairement désactivés