Je conduits une voiture, je sorts de chez moi. Soaz et Yan sont à l’arrière, mon grand-père est passager avant. Deux girafes nous suivent, l’une à côté de l’autre. Il faut faire très attention en conduisant, ne pas trop freiner pour ne pas leur casser les pattes. Il y a d’autres voitures dans ma rue : nous sommes très fiers que les girafes nous suivent d’elles mêmes, sans lien. Arrivés au second stop de la rue (que je marque à peine 1), les girafes partent dans le champ de la rue de Chevannes 2. Soaz et Yan descendent de voiture en disant qu’on ne peut pas les laisser seules.
Mon grand-père grognouse en me disant que ce sera fermé. Quelle heure est-il ? La pendule digitale de la voiture indique 17H15, mais nous savons que c’est faux. Il est 17H45 et je sais que j’ai le temps. Je propose donc d’y aller. Je parts en trottinant vers la place de mon village, jusqu’à la banque. Mais l’intérieur de la banque est le bois du fond du jardin de mes grand-parents, les éléments de bureau sont mêlés à la nature. La (vraie) femme de l’agence branche des fils lumineux sur ce qui ressemble à un disque dur externe. Nous regardons vers la route. Nous sommes à un premier étage, toujours dans le bois-banque, en regardant la vraie route, sauf qu’il y a des trottoirs. La femme prend des photos, je lui demande pourquoi.
Un garçon brun barbu lève la tête et se laisse photographier. On dirait des photos de filature. Il monte dans un bus. Je demande : pourquoi ces photos ? La banquière m’explique que c’est la preuve pour lui qu’il prenait le bus quand le soleil se couchait. Je lui répond que la mise au point automatique de son appareil photo a choisit une grande ouverture : les photos seront trop claires pour que l’on sache que c’était le crépuscule.
Je quitte la banque en trottant, placée sur la place de mon village.
Je rejoins Soaz et Yan sur la route de Chevannes, juste après le pont. Ils m’attendaient pour tenter d’attraper les girafes. Elles ne sont pas très loin, mais s’éloignent soudainement : bientôt, elles ne sont plus que deux petits points noirs dans le champ. On ne s’inquiète pas de cet éloignement, elles ont la place pour courir librement, on les attrapera après. Par moment, je suis très près d’elles, je peux voir et surtout entendre les pattes qui courent à travers les blés dorés : glissements, bruissements. C’est incroyablement beau.
-Réveil.
Voyage en avion (les girafes I) | Métro pour Manhattan |
J'aime beaucoup les considérations techniques pour l'exposition du crépuscule.
Oui, c'est étrange ce genre d'explications. Il m'est arrivé aussi de faire des calculs mentaux...heu, presque justes !
Tant que c'est juste dans la logique du rêve, c'est bon ;)
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