Je suis dans une émission de la carte au trésor, avec Sylvain Augier1. Nous sommes deux équipes. Les autres, deux filles aux têtes pas du tout avenantes, et nous. Je ne connais pas mes deux coéquipières, mais elles sont sympa. L’une est blonde et un peu enveloppée, l’autre est floue. Nous commençons le jeu en 4x4. Assez vite, nous descendons et courons le long d’un champ. Nous trouvons rapidement les deux premières statues en bronze. Il y avait une énigme à traduire. Je l’ai oublié au réveil, mais les mots étaient très précis et je les ai répétés plusieurs fois. Le sens en était aussi tordu que les comptines des textes de Alice de Lewis Caroll. On est contente, etc.
Deuxième épreuve. Nous partons en vélo, dans une grande descente qui zigzague dans un village. Nous nous dépêchons mais c’est assez dangereux. Nous arrivons au bord d’une rivière. Les autres sont sur nos talons, elles sont passées par la pente herbeuse, toute droite. Nous longeons la rivière... nous entrons dans une fabrique de céramique. Il y a plein de jolis objets et de très belles couleurs. Je regarde les pots de pigments. Nous devons apporter des « farnouilles » et des « targiettes ». Nous donnons des tasses à café bleu clair et un grand pot à café rouge brique. En échange, on nous file les deux statuettes en bronze de l’épreuve, un gros requin et un petit détail de gueule d’un autre. Nous jetons un regard entendu à ma coéquipière blonde, comme si nous partagions une anecdote à propos de requins. Nous sommes tous (les membres des deux équipes et Sylvain Augier) debout autour d’une table ronde, où travaillent les femmes qui peignent les céramiques. Elles nous expliquent ce qui était demandé : farnouille et targiette sont des instruments de musique fabriqués en céramique. Traditionnellement, il y en a cinq, du plus petit (des sortes de maracas fuselées) au plus gros (un espèce de gros pot plein de couvercles, dans lequel on remue des tiges en bois pour produire un son frappé), chacun ayant un nom aussi débile que les deux premiers, mais que j’ai oublié.
Troisième épreuve : nous repartons des bords de la rivière. Je feuillette les cartes qui nous sont données, mais elles sont très mauvaises et peu renseignées. On dirait un document d’office de tourisme, avec un joli fond en couleur mais pas d’information. Nous suivons la rivière vers une très grosse église. L’autre équipe nous épie et nous emboîte le pas. A l’extérieur, nous les semons en leur faisant croire qu’il faut monter dans le clocher. A l’intérieur de l’église, nous admirons un très grand tableau, datant probablement du XIIIème siècle. La réponse est dans l’image : je reconnais une statue. En appuyant sur une devise inscrite à ses pieds, j’ouvre une trappe où sont glissées les deux dernières statuettes en bronze, deux figurines, dont l’une porte une couronne.
On a gagné, on est trop contente ! Maintenant, il faut lire tous les indices des statuettes pour trouver le trésor... mais...
-Réveil.
Ballade nordique |
J'adore les farnouilles et les targiettes !
Râh oui, cette partie était démentielle ! Et le tout bourré de détails et de logique... enfin ?!
Oui, c'est impressionnant !
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