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Hôpital psychiatrique

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< septembre 2010 >

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Je suis avec ma « famille », des gens que je n’ai jamais vu. Ma « mère » gare ma 4L 1 dans un parking en plein air, au sol sablonneux et plein de mousses, comme dans les bois de ma région. Mais il y a à peine la place d’y mettre la voiture, le côté droit est à 5cm du véhicule voisin. Cela m’inquiète ; à ma demande, elle recule et trouve une autre place, juste à côté. Il y en a plein partout maintenant.

Nous allons voir le jardin ; au fond, il y a de grands arbres, de la famille des conifères. L’un a été élagué ; losque l’on dépasse l’orée, ses branches forment une anse, une espèce de clairière. Nous pouvons voir de vieux troncs, sur lesquels poussent pleins de jeunes pousses. Cela me fait plaisir ; je me dis que ce lieu fera une cachette parfaite en cas de besoin.

Nous allons visiter un très grand bâtiment, assez ancien. Il s’avère que la ballade est une espèce de feinte pour me faire prendre rendez-vous : nous sommes en réalité dans un hôpital psychiatrique. Dans mon rêve, je ne suis plus vraiment moi. Une infirmière à la mode XIXème siècle me propose une rendez-vous de 19H à 20H. Je m’étonne, je trouve cela tard. Elle me dit que je resterai dormir... cela m’affole. Je ne veux pas me faire enfermer ; ma « famille » est partie, je suis seule et je n’ai pas vraiment le choix. Je demande à espacer les séances pour rentrer chez moi dès le lendemain, mais j’aperçois sur le planning de la semaine que tient l’infirmière que toutes les cases sont remplies pour moi. Elle me conduit à une porte : ma chambre. La pièce est d’une taille convenable, lumineuse et très calme. Si je n’y suis pas particulièrement bien, je n’y suis pas du tout mal. Une fenêtre, pas très grande, un peu en hauteur ; je pense que je suis au moins au quatrième étage. Ma voisine de droite entre dans ma chambre en passant par la fenêtre. Elle est toujours sur-excitée ; je la prend vraiment pour une folle. Je laisse la fenêtre fermée, je ne veux plus l’entendre.

Je voudrais que mes « parents » viennent me voir.

Mon « père » (un homme mince et pas très grand, à la mode du XIXème) viendra peut-être. Il va voir son cheval, caché dans la clairière des arbres élagués. Je suis là, mais ma présence est immatérielle. Je caresse le cheval, un baie clair pas très grand, très très mince et terriblement doux. Je ne sais pas si je suis à sa hauteur ou si je le monte, je lui caresse les épaules et l’encolure. L’homme ne me voit pas ; il trouve son cheval étrange, il a un peu peur de lui. Il décide de ne pas le monter, il ne viendra pas me voir à l’hôpital.

-Réveil.

Etrange... très étrange.
En plus, je ne sais pas pourquoi le XIXème siècle est aussi présent dans mes rêves ?

• [1]je ne laisse que mon frère conduire ma voiture