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Rêvé le 17 juin 2013 - el0yn avait 21 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

C'est un environnement étrange, peu entretenu. Digne des doctor who, plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. 

 

Je suis dans une cours de château, avec des collègues de McDo. Nous sommes venus en transport en commun. En tram. Les arbres sont trop touffus et empêchent d'emprunter les anciens chemins. Il y a des voitures garées un peu partout. Comme s'il y avait une grande réception.

 

Il fait beau. Nous décidons d'essayer d'entrer dans le château bien que nous sachions qu'on n'en a pas le droit.

 

Je franchis les petites barrières de velours, je marche lentement et regarde attentivement les vigiles postés. Je sais que si je vais trop loin, ils vont finir par vouloir m'arrêter. Autant savoir tout de suite combien ils sont.

Le plafond est très haut, on se croirait dans un centre commercial où priment les couleurs rouge et doré (encore une ambiance de titanic).

 

J'entre et me rends rapidement compte que je ne suis pas la bienvenue. Les vigiles me demandent ce que je fais là, si j'ai une invitation.. Je ne sais que répondre. Ils ne me laissent plus sortir. Ils veulent savoir qui je suis. Ils veulent m'arrêter.

Dans un élan de survie, je me mets à courir. Tout droit devant moi. Je rentre dans une cuisine. Les allées sont tellement petites et il y a tellement d'ustensiles que tout tombe sur mon passage maladroit. Je me retourne pour savoir où ils en sont. Ils font aussi tomber des objets de partout.

 

Je sors de la cuisine et arrive dans une espèce de salon. C'est une grande salle de jeux où de jeunes enfants jouent sagement. C'est très silencieux. J'ai distancé mes poursuivants. Je me permets une petit pause pour regarder l'endroit.

Le sol est recouvert de tapis et de moquette de plusieurs couleurs. Il y a beaucoup de bleu. Quelques morceaux roses. Des petites tables de plastique sur lesquelles sont posées des jouets de toutes sortes. Il y a des morceaux de biscuits un peu partout. Les enfants me regardent passer en silence.

Je rejoins un de leur lit. C'est un lit avec beaucoup de rangement en dessous. De mignonnes étagères pleines de jouets et de vêtements. C'est à cet endroit là que je trouve une porte que j'emprunte.

J'atterris dans une espèce de tour aux murs blancs. Comme les hôpitaux. Il y a des escaliers en colimaçon qui donnent sur des portes blanches.

Il y en a beaucoup. Presque sur tous les murs, en continu.

 

Ayant un peu peur de me perdre, j'ouvre la porte d'où je viens pour regarder le petit salon une dernière fois. Mes poursuivants sont en train de débattre. Ils ont l'air de dire qu'ils n'ont plus le droit de me suivre. La porte que j'ai franchi est un cap. Un cap que tout le monde doit passer et découvrir seul.

Je referme la porte, et profite un instant du silence irréel qui pèse en ces murs. Pas un son. Rien. On pourrait croire que je marche sur du nuage.

 

Je commence à monter lentement les escaliers, en me demandant quelle porte je vais emprunter. Une poignée de l'une d'elle se met à bouger au coin de mon oeil. Mais je n'y fais pas attention et continue de monter. Il y a une fenêtre là haut, le soleil entre par là. Je veux choisir une porte qui donne sur le soleil. Alors je monte.

 

J'ouvre l'une des plus hautes portes et entre dans une vaste pièce avec une immense baie vitrée, comme on en voit dans les films. C'est certain, c'est le bureau d'un patron. Un riche patron. les murs sont tous blancs, comme dans la tour. Il y a quelques colonnes décoratives.

Puis je vois le patron, assis à son bureau, dans un costume noir et blanc.

 

 

Il ressemble énormément à l'homme du clip Womanizer de Britney. Légèrement blond, le regard sombre. Je discute un peu avec lui. Probablement de ma présence ici, du silence de la tour, du soleil qui se couche. Puis je finis par comprendre que j'aurais du choisir une autre porte. Ici, je m'ennuie. Il y a quelque chose qui me dérange.

Mais alors que je me dirige vers la porte pour retourner dans la tour, j'entends des bruits étranges derrière moi. 

Le beau patron n'est plus. Son corps, contrôlé par une force extérieur à tout ça, est en train de changer. Un de ses bras se coupe au milieu du biceps. Il y a énormément de sang, et j'ai un gros plan de la scène sur chaque écran qui se trouve dans la pièce (environ 3-4). Je veux fermer les yeux, ne plus regarder cette scène trop violente à mon goût. 

De la coupure encore fraîche sort soudain une énorme tête. Sa peau grise et ses dents ensanglantées me font penser à la tête d'un zombie. Je commence à paniquer, et veux me réveiller quelques secondes pour pouvoir changer d'image. Rien n'y fait, alors je décide de sauter à travers la baie vitrée. 

 

J'atterris dans le jardin de la propriété, dans un buisson. Un ami m'attend là. Je lui raconte ma mésaventure en détails, avec un brin de panique dans ma voix. Il m'explique que je me suis trompée de porte. Que je n'aurais même pas du pouvoir sortir. On n'a droit qu'à une seule porte, et il faut tomber sur la bonne pour découvrir et acquérir ce qui nous rendra heureux pour toute la vie. Immédiatement, je m'imagine tomber sur un bel homme brun, fort et musclé comme un prince charmant. Me portant dans ses bras et m'emmenant quelque part, loin d'ici. 

Je lui demande comment est-ce qu'on peut reconnaître la bonne porte, alors qu'elles sont toutes identiques. Il me dit que lorsque tu passes devant TA porte, celle-ci te sent, et se manifeste d'une manière ou d'une autre. 

Alors je me rappelle de la poignée qui bouge. 

 

Je me mets à courir. Je rentre de nouveau dans le château, essaye de contourner les gardes qui veulent de nouveau m'arrêter. J'essaye de retrouver mon chemin dans les nombreuses pièces. Je me perds plusieurs fois, dois faire plusieurs demi tours rapides. Et lorsque j'arrive à la salle de jeu des petits enfants, je ne trouve plus l'entrée. Les jolies étagères bougent et coulissent en tout sens, pour me perdre. La porte est devenue toute petite, je ne parviens pas à atteindre la tour. 

 

Moins bien écrit que les autres, mais j'avais peur de ne plus m'en souvenir si je ne l'écrivais pas maintenant... Alors je l'ai bâclé.

Le trou et les atomesMagicien qui vous veut du "bien"

Commentaires

  • Loni, le 2 août 2013 à 13h47

    Je viens de me rendre compte que j'avais complètement négligé de lire ce rêve !
    J'aime beaucoup l'ambiance (Sauf celle dans le bureau, bien entendu). C'est marrant, j'aurais juré que la première porte était une sorte de piège.

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