Je suis à Mc Do. Il ne ressemble pas du tout à la réalité, ni à celui dont je rêve d'habitude. C'est un Mc Do tout en marbre, comme d'autres endroits que j'ai déjà visité. Les pièces sont géantes, et je me demande comment ça peut être un fast food.
Je m'occupe de la commande d'une gentille dame, composée de deux Happy Meal et probablement d'un ou deux menus. Mais les produits n'arrivent pas, et au bout d'un quart d'heure rien n'est complet. Je me sens coupable, au point d'aller voir Luc et de lui demander de me relayer pour que les choses aillent plus vite.
Les événements s'enchaînent sans transition, rien n'a de sens. Je me retrouve à courir dans les couloirs, tâchant de sortir du géant bâtiment dans lequel je suis. Pour cela j'emprunte un escalier en colimaçon assez étroit. Potentiellement dangereux. Il est aisé d'y chuter.
Je ressens beaucoup de peur et de peine, qui s'évaporent un peu lorsque Arlequin me prend au poignet pour m'aider à aller plus vite, sans pour autant prendre le risque de tomber. Nous continuons notre descente mouvementée jusqu'à ce que l'on commence à croiser beaucoup de personnes se précipitant dans le sens opposé. Ils manquent plusieurs fois de nous renverser, mais à deux nous sommes forts et nous gardons l'équilibre. Jusqu'à ce qu'un jeune homme fonce trop rapidement sur nous, au point que par peur de ne pas arriver à l'esquiver, je lâche la main de Arlequin pour le laisser passer entre nous.
Arlequin tombe alors, entraîné par son élan, par le jeune homme qui le bouscule, et par le manque d'équilibre qui le prend lorsque je le lâche.
Je me sens coupable. En le retenant dans sa chute, partiellement, je remarque tout de suite qu'il est très énervé contre moi, très énervé contre les événements, mais qu'il s'efforce de ne pas m'en vouloir. Il saigne à la tête, mais rien ne paraît grave à ce moment là.
Nous ne nous reprenons pas la main par la suite.
Je me retrouve ensuite seule.
Ma mère m'apprend qu'elle a gardé le cadavre d'une jolie dame pour fêter Noël avec nous. Je suis totalement contre cette idée, ça me répugne, pourtant j'ai l'impression que c'est une réaction exagérée dans ce monde.
Exagérée contre les fantaisies de ma mère qui pense très bien faire.
Elle nous envoie des photos par mms, je ne prends même pas le temps de répondre. Je déambule dans une jolie ville aux couleurs rouges et aux toits pointus.
Nous avons rendez-vous pour en discuter, au milieu d'une prairie humide et plongée dans le brouillard. Sur une petite table, elle a exposé des photos de son précieux cadavre parfaitement conservé. Je lui exprime mon dégoût et mon refus de fêter Noël si elle n'abandonne pas cet étrange projet. Je me surprends à réfléchir sur le pourquoi de ses actions. Je ne comprends pas. Le choix d'une femme précisément m'intrigue. Je me surprends à penser qu'il aurait mieux valu que ce soit le cadavre d'un enfant. Que par compassion pour cet enfant, en honneur de sa mort prématurée, cela rendrait cette action plus légitime.
Mais des femmes, il en meurt tous les jours, à des âges différents, et pour des raisons différentes. Ce ne sont pas forcément des morts prématurées et injustes, c'est seulement la vie.
A la suite de cette réflexion, les photos du cadavre deviennent celles d'un enfant, une petite fille décédée trop tôt. Mais la chose m’écœure tout de même, je ne parviens pas à ressentir la moindre empathie, compréhension, envers le choix de ma mère. Mon frère exprime son dégoût en mettant plusieurs fois deux de ses doigts au fond de sa gorge. Lorsque je comprends qu'il va finir par vomir, je fuis en me bouchant maladroitement les oreilles.
Je traverse des buissons et des ronces.
Je me dirige vers la montagne où je sais que personne ne me suivra. Il fait froid, et le brouillard est de plus en plus épais. Mais je continue.
Il commence à y avoir de la neige. Je n'ai pas de skis. Je me retrouve face à un vieux tire-fesses en état de marche. Pourtant personne ne semble s'en servir. Je m'assois sur l'une des tiges, et entame la montée. Finalement j'ai un ski au pied droit. Le pied gauche se contente de maintenir l'équilibre en frôlant la neige.
Sur le chemin je croise plusieurs personnes qui sont tombées lors de la montée. Mais je ne m'arrête pas. Cela me ferait seulement tomber avec eux.
J'arrive en haut de la piste. Il n'y a plus de neige, mais beaucoup de verdure. Le brouillard est toujours plus épais et j'ai du mal à voir où je me dirige.
Puis je croise une bande (sans racisme aucun) d'arabes bandits. Ce sont des dealers, ou bien des braqueurs, suivis par des policiers qui se font un peu distancés. Puis c'est l'entrechoc.
Le policier, qui s'avère être seul à ce moment-là, arrive à les rattraper et leur tire dessus, les faisant tomber un à un jusqu'à ce qu'il n'y en a plus un seul qui courent. Dans la précipitation, lorsque Cy se lève pour lui dire quelque chose (j'ignorais alors sa présence ici) il lui tire dessus, au milieu du ventre, un brin sur la gauche.
Elle tombe. Le policier, confus et ne voulant pas perdre son emploi, s'apprête à me tirer dessus pour qu'il n'y ait pas de témoins de sa bourde. Je lui promets du mieux que je peux que je n'irai pas raconter son erreur partout, que je veux seulement retourner en ville pour qu'elle se fasse soigner.
Alors il nous aide du mieux qu'il peut. Nous plaçons Cy dans un bloc rectangulaire, sombre, supposé être léger mais qui fait au moins 6 fois ma taille. Elle tombe au fond. La chose est faite de telle sorte qu'elle ne pourra jamais trouver de position confortable à l'intérieur. Pourtant elle semble moins souffrir et nous commençons la descente de la montagne.
Magicien qui vous veut du "bien" | Dégoût, Amour, Étrange |
Ravi de te revoir ici, El0yn !
Ce rêve est toutefois très étrange; il commence comme beaucoup de tes rêves habituels, mais devient assez vite très glauque, entre le cadavre de la femme et le policier qui ne veut pas laisser de témoins ...
Une petite question : tu es émétophobe ?
Oui. Même si je le suis beaucoup moins qu'avant.
Fin, c'est plus contrôlable.
Et uais il était assez glauque. Ça fait bizarre au réveil.
Tu m'étonnes ! Y'a mieux pour commencer ta journée !
Oui ^^ mais j'ai fait pire l'autre fois. J'ai rêvé que je mangeais de la viande hachée (celle de la bolognaise mais sans la sauce), et qu'à ce moment la mon père me dit que c'est fait à partir de viande humaine. C'était "marrant" !
Oui, avec le recul !! ;)
c'est bizarre cette idée de garder un cadavre... beurk...!
Très etrange le coup de la viande humaine du commentaire précédent... !
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