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Rêvé le 30 mars 2011 - Coriolan avait 32 ans Ajouter ce rêve à vos favoris

Dans ce rêve il y a l'idée d'être à l'étranger. Au réveil, j'avais l'impression qu'il s'agissait de Prague, mais dans le rêve la ville n'a rien à voir avec cette capitale.

C'est une ville de voyage dans laquelle je vais souvent en rêve. Une ville, une fois encore, que j'ai construit de toutes pièces.1

C'est un endroit futuriste comme je n'en ai jamais vu, ni dans le réel, ni dans un film.

L'entrée de la zone qui m'interresse se fait toujours par une grande esplanade, qui n'est entourée de rien. Disons que de là où démarre mon rêve, l'entrée de cette zone est toujours située à gauche de moi, légèrement en oblique. C'est une porte d'environ 20 mètres, constituée de deux parties qui se rejoignent en haut et qui me font penser à deux ongles géants laqués bleu métal.

A l'intérieur, c'est un dédale bien organisé. Je vois des vitrines, mais pas ce qu'il y a dedans. Des espèces de colones bleues de la même matière que la porte et de dimensions variables, jamais complêtement droites, jalonnent cet espace. Il ne me semble pas possible de voir le ciel car toutes les parois, les colonnes se rejoignent au dessus, formant des ogives irrégulières. Le sol est lisse et fait d'un seul matériau qui me semble être un marbre uni, blanc. Il y a du monde comme dans une rue piétonne à la veille des fêtes de noël, mais là rien d'étouffant. La lumière irradie des murs et du sol.

Je peux venir seul dans cette ville, où avec d'autres cela n'importe pas. Cette nuit en l'occurence je ne suis pas venu tout seul. Les gens avec qui je rentre dans le restaurant sont sans doute des membres de ma famille, mais je ne garde d'eux qu'une vague impression. Ce qui est resté, c'est qu'au sortir de là, le serveur m'a interpellé dans la rue2. Je suis le dernier, les autres sont déjà loin et il me montre mon pied de caméra que j'ai oublié à l'angle d'un mur. Je le remercie, récupère mon pied de caméra et file comme je peux.

Je me rends au concours pour lequel je suis venu jusqu'ici. Nous sommes tout un groupe de danseurs à nous être déplacé pour cela. Ce n'est pas avec eux que je mangeais. C'est le début du concours et je ne connais pas encore grand monde. Chaque jours l'un d'entre nous est éliminé.

Je suis en retard pour mon premier passage. Je rentre en trombe dans le bâtiment, je suis les flêches dessinées sur des A4 scotchés aux murs. Je monte à l'étage, quatre à quatre, je frappe à la porte, j'ouvre. Il y a dans cette première pièce, tout comme dans les suivantes, des étudiants de quarante ans qui s'installent à leurs tables pour suivre un cours. Je referme les portes une à une et après être arrivé au fond du couloir je me décide à redescendre.

Sur la dernière marche, en bas des escaliers il y a des tomates. On dirait des tomates en boites. Elle sont presque entières, sans peau et il y a du jus par terre. Je les avais vu en montant sans y prêter d'attention, elles sont encore là, au moins une dizaine et je m'étonne.

Au rez de chaussée, je croise une des danseuse venue passer le concours. Je la reconnaît. Je lui demande où se trouve la salle. Elle me dit qu'ils m'attendent déjà depuis un moment en m'indiquant la porte.

Lors de mon passage, je ne danse pas les figures imposées. Je préfère danser autre chose, une danse baroque. Le jury est interloqué, mais je ne suis pas éliminé. Ils éliminent la fille de l'escalier.

Je ne suis décidément plus dans la ville de départ. Je suis dans une autre ville que je connais bien aussi. Une ville immense que j'habite régulièrement. Le centre de cette ville est un jardin très grand et très beau qui constitue un sommet. Il y a des pitons rocheux et les ruelles qui partent de là sont très étroites et ensoleillées. Il y a beaucoup de marches et d'escaliers dans cette ville, excepté sur le versant qui se trouve au nord-est3.

Cette ville est si grande qu'il est impossible de la traverser à pied. Il faut souvent contourner son centre pour se rendre d'un point à l'autre, et il me semble qu'il n'y a qu'une seule route qui permette de descendre au sud. Une route qui est une longue pente de plusieurs dizaines de kilomètres avec une vue imprenable sur la végétation luxuriante qui entoure et borde la ville. 

Dans ce rêve David nous acceuille dans une maison très banale au bord d'une route, dans un quartier reculé. C'est une maison des années 50 aux tons bleutés, avec un toit en béton. Je sais que ma famille et moi dormirons là.

Avant la nuit nous partons tous les deux dans une discothèque que je connais. C'est un endroit dans lequel je suis déjà venu en rêve. Rien à dire de particulier de cet endroit, si ce n'est qu'on y passe de la bonne musique, que les gens semblent à la fois chics et débonnaires. Il y a du monde et de la place pour s'amuser. L'intérieur est rouge, les gens vêtus principalement de noir.

J'ai sans doute dansé toute la nuit, car au sortir il fait soleil et je dois me rendre au concours. Je passe par un autre chemin qui est, je le sais, plus rapide et j'arrive juste à temps. En passant par ce chemin, je vois l'enseigne du bâtiment qui jouxte celui du concours. La veille j'avais aperçu des gens qui se préparaient derrière ce bâtiment sans leurs prêter vraiment d'attention. Je connais maintenant le nom de cet établisement et je suis heureux de voir qu'il s'agit d'un cabaret et que la partie que je voyais, est l'endroit où danseurs et danseuses enfilent leurs costumes et se maquillent.

 

 

 

 

 

Bordel et Vapeurs inquiétantes Araignées de mer et Shiva.

Commentaires

  • Loni, le 31 mars 2011 à 2h32

    Beaucoup de lieux récurrents dans ce rêve, à ce que je vois !

  • Nothishade, le 31 mars 2011 à 10h10

    Un vrai plaisir à lire, j'adore la ville futuriste du début (tu aimes la science-fiction ou l'architecture ou quelque chose comme ça ?).
    Sinon, j'ai plein de questions !
    Est-ce que tu as une technique particulière pour rêver plusieurs fois du même endroit ? Cela m'intéresserait vraiment si tu en as une, j'aimerais tant revoir les paysages et lieux de certains rêves que j'ai faits...
    Et puis sinon, est-ce que tu écris beaucoup dans la réalité ? Parce qu'on sent que tu as une facilité pour la description, ou alors tu passes beaucoup de temps sur ton texte... en tout cas, ça sonne bien !
    Et enfin, si tu n'écris pas, est-ce que tu dessines ? Cela expliquerait l'attention que tu donnes aux détails qu'il y a dans tes rêves. Et aussi, si oui, rohlàlà, mais dessine-nous ce que tu vois en rêve, ça a l'air cool ! ;)

  • Loni, le 31 mars 2011 à 10h16

    J'ai un projet dans mes cartons pour ça aussi : servir de base d'idées pour des illustrateurs en mal d'inspiration. Si ça marche, ça peut être bien sympa ;)

  • Nothishade, le 31 mars 2011 à 10h17

    Ah oui, ça serait vraiment énorme, en effet ! Si tu le réalises, j'veux participer aussi ! Je suis frustré de ne pas savoir dessiner (en fait, je suis frustré de ne pratiquer aucun art à part l'écriture et les arts martiaux).

  • Loni, le 31 mars 2011 à 10h19

    Oui, je suis dans le même cas que toi, surtout depuis que je note mes rêves, et que je n'arrive pas bien à retranscrire toutes les ambiances à l'écrit.

    Mon frangin, qui est entre autres illustrateur, a publié une BD de six pages dans un fanzine en partant d'un de mes rêves : http://loni.fr/-dinos

  • Coriolan, le 31 mars 2011 à 16h20

    @Nothishade. Oui j'aime la SF. Je ne suis pas archi, mais je me balade toujours le nez en l'air. J'ai une véritable fascination pour l'évolution des chantiers. Je fais souvent des détours quand je me promène pour passer devant un immeuble que je sais être en construction.
    J'ai pas de technique particulière pour rêver d'un même endroit. C'est grâce à ce site que j'ai réalisé que je me retrouvais souvent dans les mêmes villes. Le rêve de la citronnade a tout réveillé. Je croyais que c'était la seule ville de rêve que j'avais construite, mais je me suis rappelé qu'il y en a plein d'autres. Il y a même une ville dont je connais parfaitement le plan et les réseaux de transports. Je vois ce plan de façon extrêmement précise et le nom des stations ne correspondent à rien de ce que j'ai pu voir dans la réalité. (J'ai une fascination pour les plans, les cartes, les atlas qui fait beaucoup rire mon copain et son coloc d'ailleurs.) C'est vrai que j'aime bien cette idée de retourner dans des lieux qu'on a déjà rêvé.

    Enfant j'avais souvent un rêve très agréable dans lequel je me retrouvais dans une zone à la fois aride et humide. Le sol était sable et eau sans que ce soit marécageux, il y avait de grands arbres pas très épais avec des petites feuilles. Il faisait bon à cet endroit et j'étais toujours seul. J'adorais passer du temps là. Plus tard, ma mère s'est abonné à France Loisir et elle s'est fait une collection sur les pays du monde. En feuilletant celui sur l'Australie j'ai retrouvé le paysage de mon rêve. C'était flippant. J'ai découvert que les arbres dans mon rêve étaient des eucalyptus.

    Dans la réalité j'écris mais je n'ai pas assez confiance le faire lire, alors j'ai plein de projets inachevés dans une malle.

    Je passe un peu de temps sur les textes. Ecriture au réveil, puis plus tard j'essaie de le mettre en forme en précisant les détails du rêve et l'impression globale. (Ce texte environ une 30mn à partir du brouillon.)

    Si seulement je savais dessiner... J'ai passé mon adolescence à Angoulême, capitale de la BD, mes potes étaient à fond là dedans et j'ai suivi. J'avais une belle collection avec des tirages limités que j'ai dû vendre. Je peux passer beaucoup de temps à regarder les dessins.


    @Loni. J'ai un projet aussi avec les rêves je t'en parlais l'autre jour, mais j'attends que ça se concrétise un peu pour te faire lire ça. Je suis sûr que ça ne te laissera pas indifférent. C'est un projet de documentaire sur les gens qui volent en rêve. J'ai déjà une belle collection d'environ 100 spécimens. J'ai pensé pour ça qu'il faudrait travailler avec un dessinateur effectivement...





  • Loni, le 31 mars 2011 à 16h23

    Quand ça se concrétisera, j'essaierai de faire jouer mon "réseau" de fanzineux et blogueurs BDs. En tout cas, le projet est très intéressant !

  • Loni, le 31 mars 2011 à 16h46

    Et sinon, je te conseille de faire un tour sur le forum de l'Attrape-Songes, si ce n'est pas déjà fait. Tu pourrais y trouver pas mal de matière pour le documentaire.

  • Nothishade, le 31 mars 2011 à 20h51

    Cela m'est déjà arrivé aussi, d'avoir des "prémonitions" de lieu. L'une de celles dont je me souviens, j'avais fait un rêve qui se passait dans un château, un jour. Des mois plus tard, je vais en Allemagne pour la première fois, et je découvre un décor identique. C'est impressionnant, à moins que ce ne soit le cerveau qui donne l'une de ces fameuses impressions de "déjà vu" (mais je ne sais pas si je crois réellement à l'explication scientifique de cette impression).

    Il m'arrive aussi de retrouver des lieux d'un rêve à l'autre (mais généralement, ce sont des rêves normaux). Il y a notamment une mégalopole tentaculaire mais "zen" qui revient assez souvent, ou alors des décors bien plus "médiévaux". Par contre, je ne connais pas vraiment le "plan" précis de ces lieux. Mais certains me plaisent tellement (la mégalopole par exemple), que je souhaiterais les recréer volontairement en rêve lucide. Ce serait passionnant de faire une véritable "carte" de nos lieux oniriques (l'écrivain Lovecraft en avait fait une, je crois). J'ai déjà fait des cartes à petite échelle, notamment pour mon rêve "l'espion et la réplicante", où j'ai dessiné grossièrement une carte du dernier étage de l'hôtel, mais ce serait sympa de faire de la cartographie à grande échelle (ce doit être plus facile après des rêves lucides) !

    Faudrait que j'essaye de mettre en forme mes rêves de manière littéraire. Quand j'aurai plus de temps, je le ferai, mais là je passe déjà suffisamment de temps le matin, concentré, à me rappeler le plus de détails possible...

    Sinon, c'est dommage de garder tes projets dans une malle !

  • Loni, le 31 mars 2011 à 21h35

    Il m'arrive aussi de faire de petits schémas, des plans, mais c'est toujours à petite échelle.
    Sinon, mes lieux récurrents sont en grande majorité des réminiscences de lieux qui m'ont marqué / impressionné quand j'étais gosse (Je pense en particulier à l'arrière de gradins de métal, j'ai dû assister à un spectacle quand j'étais tout gosse. Il y a souvent aussi des couloirs de RER assez tentaculaires, réminiscences de ma peur de me perdre les premières fois que j'ai pris les transports tout seul).

  • Nothishade, le 1er avril 2011 à 11h39

    Hé oui, du moment que ça nous marque, ça revient souvent en rêve. Et moi, si ça me marque en négatif, ça revient en cauchemar. Vivement que je latte tous ces cauchemars en rêves lucides, une fois pour toute.
    Tiens, cette nuit, en parlant de lieu récurrent, le décor de mon deuxième rêve ressemblait énormément à un rêve que j'ai noté ici il y a quelques jours, mais au point où je peux penser que c'était la même ville onirique. Comme quoi, c'était cool d'en parler hier soir, ça a marqué mon esprit :)

  • Loni, le 1er avril 2011 à 11h40

    T'as trouvé le moyen d'y revenir ;)
    Maintenant, faut parler que des endroits sympas !

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