... Je me trouve au milieu d'un long pont de briques qui relie le continent à une île. Des gangsters m'ont capturé et veulent me tuer. Mais je me dégage et plonge dans l'eau. Je me réfugie en dessous du pont pour que les gangsters ne puissent pas m'atteindre avec leurs pistolets. Comme je n'ai pas envie de m'éterniser ici, je décide de me diriger vers l'île en suivant le pont. Mais je suis bien obligé de contourner chaque pile du pont, ce qui me met chaque fois à découvert. Je passe donc parfois à gauche et parfois à droite de chaque pile, dans un ordre aléatoire, pour que les gangsters ne puissent pas savoir d'avance de quel côté tirer...
...Je finis par atteindre l'île. Je me dis que je vais avoir du mal à courir pour semer les gangsters car mes vêtements mouillés vont m'alourdir... Mais je constate qu'ils sont secs et légers. Je vois que je porte ma marinière. C'est fâcheux car un tel vêtement se voit de loin et je vais faire une cible facile à repérer par mes ennemis. Je cours donc du plus vite que je peux en effectuant des zig-zags pour éviter les balles des gangsters. Je n'ai pas vraiment peur pour ma vie et je semble plutôt considérer ça comme une sorte de jeu où j'essaie de ne pas me faire éliminer. Je fais des pas parfois vers la gauche et parfois vers la droite de manière aléatoire pour empécher mes adversaires de prévoir de quel côté tirer (comme j'avais fait sous le pont)...
... Je me vois à présent à la troisième personne. Mon corps court devant moi, me tournant le dos, et je le dirige à distance. C'est rigolo : Ca me fait penser à un jeu vidéo. Cette idée me refait penser aux paysages que j'avais visualisé avant de m'endormir et qui ressemblaient à des décors de jeux vidéos. Je prends alors conscience que je suis en train de rêver...
...Je continue toutefois de courir. Le jeu continue. Je monte une côte herbeuse et arrive prés d'un groupe de maisons. Je passe entre elles et arrive devant un petit jardin. Je remarque que des légumes ont commencé à y pousser. Ca me rappelle que je vais bientôt devoir bêcher mon jardin IRL. Je saute par-dessus pour éviter de le piétiner. J'entrevois une grosse femme qui me regarde d'un air sévère, surveillant si je ne marche pas sur ses légumes. Et je me retrouve coincé dans un cul de sac : Je ne peux pas passer par ici car je me retrouve face de la porte d'entrée de la maison de la grosse dame. Je fais donc demi-tour et recommence à courir...
...Je prends conscience d'un fait étrange : Je suis capable de focaliser ma conscience sur deux mondes alternativement. Je peux me sentir aussi bien en train de courir sur cette île qu'en train de dormir, la tête reposant sur mon oreiller. Je prends également conscience que les couleurs du rêves semblent de plus en plus pastel...
...Il est possible qu'il y ait ici un passage que j'ai oublié... Je commence à m'inquiéter, me demandant si je ne devrais pas cesser de courir car si les évènements se succèdent à un rythme trop rapide je risque de ne pas parvenir à tous les mémoriser correctement... Soudain je sens le contact de deux mains de femme en train de toucher et caresser mes flancs. Pourtant je ne vois rien. Et ça ne peut pas être mon corps physique qui est touché car il n'y a pas de femme à côté de moi dans le lit : Je dors tout seul. J'en déduis que ça doit être une de ces bizarreries qui arrivent dans les rêves et que je ne dois donc pas m'en inquiéter. Mais la sensation devient de plus en plus forte et, instinctivement, je fais un mouvement pour repousser les mains invisibles... et ce geste me réveille...
...Je crois me réveiller. J'étais en train de dormir dans une voiture et c'est ma mère qui vient de me réveiller en passant ses mains sur mes flancs. Mon père est là aussi ainsi que quelques amis. Il me semble qu'il y a parmi eux le "Petit Michel". (IRL, mes parents et le "Petit Michel" sont tous morts depuis des années.)
Je me lève mais je suis mal réveillé et d'humeur maussade. Mes paupières sont lourdes. Ma mère me conduit dans le café appartenant à ma grand mère (IRL il n'existe plus depuis longtemps) et je m'installe à une table. Ma mère me parle mais elle m'énerve et je ne veux pas l'écouter car je suis concentré sur la mémorisation de mon rêve lucide. Ma mère comprend que j'ai la tête ailleurs et elle cesse de me parler.
Comme je suis toujours en pyjama, ma mère m'apporte des vêtements pour que je puisse me changer. Parmi eux je vois un grand pull beige. J'entre alors dans une violente colère et le jette par terre en hurlant "Ca ne va pas, non, je vais crever de chaud avec ça !!!!"...
... Et ça me réveille
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