Le décor de ce rêve ressemble à ma salle de classe quand j’étais à l’école primaire. Mais je sais (j’ignore comment) que ce n’est qu’une projection adaptée à mon niveau de compréhension d’un monde multi-dimensionnel bien plus complexe : le monde des dieux.
Sur le sol il y a un quadrillage et les dieux sont disposés, immobiles, un sur chaque case, comme des pièces d’échec sur un échiquier. Chaque case, de par sa position, exprime un sens symbolique et permet de connaitre les caractéristiques du dieu qui l’occupe. Ça me fait penser aux cases de la table périodique des éléments en chimie. Ou à l’arbre des séphiroths dans la Kabbale.
Je remarque que les dieux les plus importants sont situés à l’avant de cet « échiquier » alors que les moins importants sont derrière.
Tout dans le fond il y a une vieille déesse méprisée de tous : Elle est laide, sale, vêtue de haillons et ne parait guère instruite.
Brusquement son regard semble s’allumer et elle prend la parole. Elle parle d’une voix forte, directe et assurée qui semble inspirer immédiatement le respect à tous les dieux. Elle explique qu’au début des temps existait un Dieu unique. Et, pour créer notre Univers, il a du s’auto-détruire, se divisant en la multitude de dieux qui ont organisé le Monde. Chacun d’eux ne possédait qu’une petite partie des pouvoirs du Dieu primordial et n’avait plus aucun souvenir de ses origines.
Seule le vieille déesse conserve en elle l’esprit du Dieu primordial, son intelligence, sa mémoire. Elle seule se souvient du plan originel. Elle explique que les temps sont venus, et que, comme il était prévu depuis le début, la fin de notre Univers va advenir : Tous les dieux vont devoir fusionner ensembles pour reformer le Dieu primordial et le Monde va retourner au néant.
Etrangement les dieux ne mettent absolument pas en doute ce que leurs a dit la vieille déesse. Ils ne discutent pas mais se rapprochent les uns des autres pour se préparer à la fusion qui va rétablir l’Unité des débuts.
Et alors tout disparait.
Ou plus exactement : Le rêve disparait… puisque je me réveille.
Les monstres géants de l'hiver | Souvenirs insérés dans un rêve lucide |
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