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Rêvé le 30 novembre 1979 - 1Atil avait 19 ans Ajouter ce rêve à vos favoris


Il est tard le soir. La scène se passe dans un coin reculé à la campagne. Avec des amis je m’avance vers une maison isolée. Je me rends compte que celle-ci est encerclée par des individus aux mauvaises intentions. Ils sont armés. Nous sortons nos armes nous aussi et tentons de les prendre à revers. Bientôt une fusillade éclate et je me réfugie dans les broussailles pour ne pas être touché. Un homme surgit de l’obscurité et me tire dessus … mais je riposte et il s’enfuit.

Pendant que mes compagnons ile couvrent, je fonce vers la maison et parviens à l’atteindre sans me faire repérer. J’entre…. et je ne vois personne.

J’explore la maison. Elle est pauvrement meublée. Je suis songeur et mélancolique. Je me souviens pourquoi je suis venu ici. : Je voulais retrouver Patricia, une femme dont j’avais été amoureux jadis, et j’avais découvert qu’elle devait habiter ici. Mais elle ne semble pas être là… ou alors elle se cache car elle a peur des sinistres individus qui encerclaient sa maison. Je la cherche partout. Je descend à la cave et commence à la fouiller. Derrière un panneau posé contre le mur, je découvre un tunnel creusé dans le sol. Il n’est profond que de quelques mètres et dans le fond, sous un petit tas de terre, je trouve d’étranges tablettes de pierre recouvertes de signes anciens. Apparemment c’est de l’araméen. Il semble que Patricia cherchait à les cacher lorsque les individus mystérieux ont attaqué sa maison.

J’entends du bruit derrière moi et me retourne… Ce sont mes amis qui viennent de me rejoindre. Ils disent qu’ils sont parvenus à mettre nos ennemis en fuite. Et ils me montrent qui ils ont trouvé qui se cachait dans les parages : C’est Patricia !

Les circonstances ne sont pas favorables pour les grandes retrouvailles romantiques alors je lui demande d’abord qui étaient ces individus qui la menaçaient. Elle me répond que c’est une sorte de secte de sorciers qui voulaient s’emparer des tablettes de pierre qu’elle avait découvertes dans le sol. Elle ne veut pas que celles-ci tombent entre leurs mains car elles contiennent des invocations terribles pour faire venir dans notre monde les entités démoniaques vivant dans l’outre-espace.

Nous décidons de quitter ce lieu où nous sommes tous trop exposés et allons dehors. J’entends alors un étrange sifflement venant du ciel. Ce sont deux sortes de roues noires ou de cercles tournoyants qui volent dans le ciel en se dirigeant vers nous. Comme ils se rapprochent, je me rends compte que ce sont des serpents se mordant la queue, des ourobouros ! Ceux-ci se déploient brusquement et se jettent sur Patricia, en s’enroulant autour de ses bras. Puis ils se renvolent en l’emportant avant que j’aie eu le temps d’esquisser le moindre geste.

Je ne peux pas tirer sur eux car ils sont déjà trop loin et je risquerai de toucher Patricia. Je me lance donc à leur poursuite et pénètre dans un petit bois où ils semblent être redescendus. J’avance à l’aveuglette à travers les broussaille dans l’obscurité. Finalement je débouche dans une clairière où se dresse un serpent noir géant quo me tourne le dos. Les deux ourobouros volants arrivent et relâchent Patricia qui tombe sur le grand serpent, disparaissant dans son corps comme s’il était immatériel. Puis les ourobouros commencent eux aussi à se fondre dans le grand serpent, enfonçant leur tête chacun d’un côté de son « cou ».
 
Je suis désespéré, ne sachant pas du tout comment récupérer Patricia. Et je ne me sens pas du tout de taille à affronter un tel monstre. Mais le grand serpent ne semble pas vouloir m’attaquer : Il se redresse et je comprends qu’il va s’envoler. Avec l’énergie du désespoir, je saute sur son « dos » et empoigne les deux petits serpents emboités dans son « cou ». Le serpent géant essaie, en vain, de me faire tomber puis commence à se métamorphoser lentement… Son corps se transforme en une sorte de machine étrange. Et les deux petits serpents deviennent une sorte de guidon de moto… et je me rends compte que je me trouve à présent assis sur une moto volante !

Celle-ci s’envole et j’entends une voix démoniaque retentir dans le ciel. Elle me maudit car moi, un simple mortel, je suis parvenu à m’emparer du terrible « scooter de l’espace ». Cela fait donc de moi une sorte de Super-héros que l’on appellera désormais le « Scooter de l’espace » !

Sans que je puisse l’en empêcher, la machine m’emporte alors loin dans l’espace intersidéral. Pourtant je continue de pouvoir respirer. Et on entends retentir une chanson à ma gloire comme si on était dans un film.
La moto se dirige vers une planète inconnue. Celle-ci est recouverte à perte de vue par des bâtiments, sans aucun coin de nature sauvage visible. Je descends de plus en plus et je finis par pouvoir observer les habitants : Ce sont des sortes de petit gnomes assez grotesques. Ils semblent terrifiés de me voir et s’enfuient en tous sens. Je me dirige vers un grand bâtiments où de nombreux gnomes se sont réfugiés et j’en défonce la porte avec ma moto. Tous les gnomes s’entassent épouvantés dans un coin de la pièce et je me dirige vers eux en criant que, s’ils ne me disent pas comment récupérer Patricia, ça va mal se passer pour eux.



Mais voila que le rêve s’arrète là et que j’entre dans une phase de sommeil plus profond…
Comme un metteur en scène, je réfléchis au rêve que je viens de créer. Je n’en suis pas satisfait car je ne sais pas comment continuer l’histoire.
Je ne vois pas du tout comment récupérer Patricia qui s’est fondue dans un serpent qui s’est ensuite transformé en moto volante. C’est sans issue.
Je décide alors de recommencer la scène à partir de ma sortie de la maison…

 


Une fois sortis, nous sommes pris par un orage et nous sommes contraints d’aller nous réfugier un peu plus loin dans un, immeuble en construction.
Nous attendons que le temps se calme… mais le tonnerre continue de gronder.
Patricia passe le temps en lisant à voix haute les incantations démoniaques écrites sir les tablettes de pierre. Je lui dis d’arrêter car ça pourrait être dangereux.

Brusquement un long membre, mi-bras, mi-tentacule surgit d’un escalier, s’empare d’elle et l’emporte. Je me lance à la poursuite de la créature et de sa prisonnière et je monte les escaliers en courant… peu à peu je gagne du terrain. Je commence à apercevoir, au-dessus de moi, les pattes du monstres. Finalement celui-ci s’arrète à l’étage du dessus et je peux le rejoindre… être je me rends compte qu’il est horrible : Il a un corps ressemblant à celui d’un gorille mais ses bras sont longs et tentaculaires, et ses jambes sont remplacées par huit pattes semblables à celles d’une araignée géante. Je ne me sens pas de taille à l’affronter tout seul.

Heureusement mes amis arrivent face à lui, ayant eu l’idée d’emprunter un autre escalier pour le prendre à revers. A nous tous nous parvenons à le maitriser et à délivrer Patricia. Le vaincre a été bien plus facile que prévu mais Patricia nous explique pourquoi : Le monstre est affaibli car il n’arrive plus à respirer. En effet il vient d’un monde où l’on ne respire pas de l’oxygène et notre atmosphère ne lui convient pas.
 
Je passe une corde à son cou et le traine dans les couloir comme un chien, profitant de sa faiblesse croissante. Mais, brusquement, il se dégage et se jette dans la cage d’un ascenseur. Celui-ci étant en construction, la cage n’est qu’un trou béant. Heureusement je n’ai pas lâché la laisse et je tire dessus, remontant le monstre. Mais celui-ci semble avoir retrouvé ses forces et me balaie comme un fétu de paille avec ses tentacules. Patricia me dit que cette cage d’escalier est probablement l’entrée d’un tunnel dans l’hyper-space permettant de joindre son monde et le notre. En se jetant dedans, il a donc pu aspirer une gorgée d’air de son monde et a recouvré ainsi toute sa puissance.

Je me dis que mes amis et moi allons nous faire massacrer par la créature car il semble bien plus fort que nous. Mais je me souviens que, dans le rêve précédent, j’avais maitrisé le scooter de l’espace. Et même que j’étais devenu un super-héros appelé également le « Scooter de l’espace ». Je dois donc avoir les pouvoirs nécessaires pour vaincre ce monstre. Je me dresse donc devant lui et crie « Je suis le Scooter de l’espace !!! » Alors mon manteau s’ouvre et la moto volante sort hors de mon corps. Dessus sont montés plusieurs créatures difformes portant des casques. Je leurs donne l’ordre de tirer sur le monstre et elles obéissent immédiatement : La moto et les créatures se mettent à tirer avec des sortes de canons-lasers sur le gorille-araignée qu’elles désintègrent totalement.

Mais, ce faisant, elles ont mis le feu à l’immeuble. Celui-ci s’embrase alors si rapidement que j’ai à peine le temps d’en sortir avec Patricia et mes amis. Et je regarde avec regret l’immeuble partir en cendre … avec la moto volante restée à l’intérieur.

Aprés la 3ème guerre mondialevenu d'un autre monde

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